Delta du Mékong
La veille, nous nous étions arrangés avec un chauffeur de taxi pour qu’il vienne nous récupérer à l’hôtel à Saïgon à 6 :30. Nous avons pris le bus à la gare routière. On nous avait annoncé 3h de route…..1h30 plus tard le chauffeur de bus nous indiquait de descendre. Comme prévu nous nous sommes retrouvés au croisement avec Cai bè, sur le bord de la route. Taxi ? on en a pas vu un seul. Stop ? à 6 galère; Bus local, ils ne sont pas arrêtés au croisement ? Finalement, 4 gars en moto, pour 4€ en tout, ont chargé 5 valises, nous 6, sans oublier l’élan ! Oui oui depuis Hanoï on se trimballe un élan bleu sauteur qui sans cesse fait une espèce de cri, on l’a donc prénommé « ta gueule l’élan »…un truc qu’Estelle a acheté à Clément. Bon moi je n’ai vu Clément dessus !
Répartition moto : Juliette – Elise, une valise, Wan, sa valise et l’élan, Estelle Clément une valise, un sac à dos, et moi, une valise.
Nous sommes arrivés à l’embarcadère de Caï Bè, nickel !
Nous sommes installés dans un très bel hôtel « eco tourisme » au bord du Mékong, belles construction en bois, superbe végétation avec au programme visites en vélo des alentours et du village, visite d’une fabrique de bombons, visite du marché flottant, l’un des plus grands de la région.
Estelle a bavardé avec un guide local qu’on a croisé à l’hôtel, qui est là avec un couple de voyageur. Ce Monsieur Pierre parle un français impeccable, qu’il a appris chez les jésuites à Hué avant qu’il en soit viré « parce qu’il regardait trop les jolies créatures de rêves », ses références Brigitte Bardot, Sylvie Vartan ! Il était enseignant avant la réunification du pays, il n’a pas voulu partir avec ses amis (« boat people » qui ont choisi, l’Australie ou la France. Il estime qu’il fallait rester, « se serrer les coudes ». Il a choisi d’être guide parce qu’il veut vraiment faire découvrir son pays.
Et pour nous, ce fut une jolie rencontre, intéressante mais aussi amusante, il a beaucoup d’humour.
Et pour samedi soir, il connaît une famille pas loin d’ici chez laquelle nous irons dormir !
Dimanche retour vers Saïgon et nous y dînerons avec lui. On y retrouvera Claude et ses enfants.
Du coup lundi il viendra avec nous à Cu Chi, nous en sommes ravis. Je pense que c’est mieux d’avoir un guide pour visiter ce lieu et partager avec un vietnamien sa vision des guerres d’Indochine et du Vietnam.
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